Montréal, le 12 septembre 2017- Avec la rentrée des classes cette semaine s’amorce aussi le cours d’éducation économique aux étudiant.es de Vème secondaire. Loin de faire l’unanimité, l’implantation de ce cours a été critiqué par la Fédération des syndicats de l’enseignement et du Conseil supérieur de l’éducation. La Coalition des associations de consommateurs (CACQ), quant à elle, s’interroge sur la manière dont l’implantation du cours d’éducation financière obligatoire au secondaire s’effectue et sur le processus flou de consultation qui a mené à l’élaboration de ce cours.
Processus de consultation restreint
La CACQ reconnaît et revendique depuis nombre d’année l’importance de l’éducation financière dans le cursus scolaire de niveau secondaire. Cependant, elle s’interroge sur ce qui justifie l’empressement d’agir actuel du ministre Proulx. Les associations de consommateurs ont développé une expertise en éducation financière. Depuis une cinquantaine d’année, ces associations accompagnent les citoyens dans la gestion de leurs finances personnelles via des consultations budgétaires et des ateliers offertes en milieu scolaire. « Notre expertise en la matière aurait dû permettre une collaboration avec le milieu de l’enseignement, il s’agit d’un atout important à considérer pour enseigner cette matière », déclare Marianne Lachance, intervenante en consommation, membre de la CACQ.
De nombreuses interrogations restent sans réponse pour la CACQ dont : les raisons motivant l’urgence de mettre en place ce cours de façon précipitée, l’absence de processus de concertation, les joueurs et les interlocuteurs qui ont influencé la décision du ministre, le choix de positionner le cours en Vème secondaire plutôt que durant toute la période du secondaire… L’impact qu’aura ces décisions sur la préparation du personnel enseignant aura des répercussions sur les élèves, qui forment les consommateurs de demain. « Une éducation financière mal préparée entraînera nécessairement ce bassin de futurs et nouveaux acheteurs à être plus à risque aux enjeux liés à l’endettement », ajoute madame Lachance.
La Coalition des associations de consommateurs du Québec (CACQ) est un regroupement comptant vingt associations de consommateurs, réparties à travers tout le Québec, qui vise la promotion et la défense des intérêts des consommateurs.
Site Web : https://defensedesconsommateurs.org/
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Informations supplémentaires
Marianne Lachance, intervenante en consommation, CRIC de Port-Cartier,
Membre de la CACQ
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Rébecca Bleau, Responsable des communications, CACQ,
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